L’école « Notre-Dame-de-Toute-Joie » a été fondée en 1967. Malheureusement, la guerre civile libanaise a déplacé la plupart des villageois et a causé la fermeture de l’école en 1985. L’école a été entièrement détruite en 1987. Après la guerre, l’évêque maronite de Saïda et son vicaire ont encouragé les sœurs à rebâtir l’école qui a pu rouvrir ses portes en 1997. Cela a encouragé les familles chrétiennes à revenir dans leur village et assurer à leurs enfants, ainsi qu’aux enfants des familles sunnites et chiites du village et de l’entourage, une éducation presque gratuite. Actuellement, l’école, subventionnée par le gouvernement libanais, compte 205 élèves et 18 membres du corps professoral, administratif et employés. La situation économique du pays a pour conséquence le désengagement de l’État qui ne paie plus la subvention. Quant aux parents en grande précarité, ils ne peuvent plus payer les faibles frais de scolarité. Il est, par conséquent, devenu très difficile d’assurer les salaires des enseignantes à la fin de chaque mois. Ces dernières touchent, selon la loi, un salaire insuffisant qui ne leur permet plus de faire face à la hausse du coût de la vie. L’école risque de fermer.